75e Festival d'Anjou - Visite guidée par Jean Robert-Charrier
Malgré un contexte budgétaire contraint, le Festival d’Anjou fête comme il se doit la 75e édition. Si la programmation est réduite et plus grand public, elle réunit œuvres cultes, comédies, petites formes et grands spectacles de troupes. Avec un maximum de rendez-vous au Plessis-Macé. Visite guidée en compagnie du directeur artistique.
# Propos recueillis par Patrick Thibault
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1/ Les spectacles de troupe
À la une de Wik, Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, une pièce, une mise en scène et une interprétation qui résument la philosophie du Festival d’Anjou. “L’an passé, on les a eus en clôture et le public en est sorti tellement heureux que j’ai décidé de les faire revenir. C’est formidable de voir une troupe émergente triompher au Plessis-Macé.” On retrouve la même troupe (L’Émeute) et le même metteur en scène (Frédéric Cherbœuf) avec L’illusion comique, pièce emblématique de Corneille. En ouverture, La serva amarosa. “Le plus grand rôle classique de femme, rare en comédie, porté par Isabelle Carré et une troupe magnifique dans une mise en scène de Catherine Hiegel. Un grand spectacle populaire et un Goldoni plus accessible.”
La Serva amarosa
Mardi 3 et mercredi 4 juin à 21h30, Le Plessis-Macé.
Le jeu de l’amour et du hasard
Mercredi 18 juin à 21h30, Le Plessis-Macé.
L’illusion Comique
Jeudi 19 juin à 20h30, Le Dôme, Saumur.
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2/ Des œuvres cultes
Voilà une section qui va être très demandée. Le Cercle des poètes disparus affiche complet partout : “Après Robin Williams, je pensais que c’était impossible au théâtre mais, grâce aux jeunes, c’est merveilleux, un grand spectacle très populaire.” Art, la pièce culte de Yasmina Reza est l’une des plus jouées dans le monde. “Montée par François Morel avec Olivier Broche et Olivier Saladin, c’est une version avec de vrais copains dans la vie, une version plus émouvante.” Grand coup de cœur du directeur artistique, Les Serge (Gainsbourg point barre), “c’est l’hommage de la comédie française à Gainsbourg. Ils sont 5 à jouer Gainsbourg les uns après les autres. Tous merveilleux et fascinants. Un spectacle joyeux !”
Le Cercle des poètes disparus
Vendredi 6 et samedi 7 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
Art
Lundi 23 et mardi 24 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
Les Serge (Gainsbourg point barre)
Lundi 9 et mardi 10 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
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3/ Comédie et humour
Après sa carte blanche à Doué, Camille Chamoux a beaucoup travaillé pour présenter Ça va ça va aux Bouffes Parisiens. Elle revient donc “accompagnée de son pianiste pour un spectacle drôle, intelligent et très dynamisant”. Le lendemain, Vincent Dedienne la rejoint pour 8 soirs par semaine. “Là aussi une carte blanche qui a cartonné à Lorient et qui tourne en débutant au festival.” Une idée géniale, c’est le grand hit parisien depuis 4 saisons aux Variétés : “Sur une idée de Sébastien Castro qui joue aussi, les ficelles du boulevard comme on les aime, hyper bien fait et bien joué, le public est mort de rire.” Et, cerise sur le gâteau, Yolo d’Aymeric Lompret.
Ça va ça va
Vendredi 13 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
8 soirs par semaine
Samedi 14 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
Une idée géniale
Lundi 16 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
Aymeric Lompret, Yolo
Vendredi 20 juin à 21h30, Le Plessis Macé.
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4/ Joël Pommerat
On sait l’admiration que Jean Robert-Charrier porte à Joël Pommerat. Pour le seul spectacle du festival présenté à Angers, il choisit une des plus grandes œuvres de l’auteur-metteur en scène. “Un immense spectacle sur l’amour sous toutes ses formes qui réunit les acteurs fétiches. 10 ans plus tard, Joël a accepté de recréer en frontal pour la Porte Saint-Martin. C’est une chance unique de découvrir un spectacle peu vu car trop cher à sa création pour pouvoir tourner.”
La Réunification des 2 Corées
Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 juin à 19h, Grand-Théâtre, Angers.
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75e édition du Festival d’Anjou
Du 3 au 28 juin.
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Photos : La Réunification des deux Corées © Agathe Pommerat / L’illusion comique © L’Emeute / La serva amorosa © Jean-Louis Fernandez / Les Serge © Vincent Pontet / 8 soirs par semaine © Jean-Louis Fernandez
