Bientôt deux ans que Christelle et Éric nous accueillent Ô numéro 4, dans le quartier de la Doutre, véritable village avec ses maisons en pans de bois. On entre dans le bar et on commande la spécialité du lieu, des huîtres. À la carte, une sélection d’huîtres de Beauvoir-sur-mer, numéro 2 et 3. Pour la dégustation, on passe une double porte-fenêtre à l’arrière du bar et on se retrouve sur une petite terrasse végétalisée. On est entouré par les lianes des glycines et le parfum enivrant du chèvrefeuille. Quiétude ! On savoure les huîtres sans vinaigre ni citron. Comme cueillies à l’instant sur les rochers. Elles sont tout simplement iodées et savoureuses. Le bar propose aussi une petite restauration de terrines de la mer et de la terre ainsi qu’une variation autour de l’houmous.
Place de la Visitation, face à la statue de Marguerite d’Anjou : le bistro de la place. Point de ralliement des habitués, des touristes, des voyageurs en provenance de la gare, toute proche. À boire et à Manger, c’est un concept en deux parties, deux établissements complémentaires. Une cave au numéro 5, dirigée par Erwan. Et, au numéro 7, le bar de Fiona qui propose une belle sélection de vins bio. Une terrasse au soleil, des tonneaux. Dès l’entrée, un joli salon au mobilier chiné. Sélection de planches de charcuteries et fromages de première qualité à déguster. Et le midi, restauration complète. « À boire et à manger », une expression à prendre au sens premier.
Passée l’entrée, le visage souriant de Bacchus accroché aux vieilles pierres donne le ton. Une fille et des quilles, c’est le lieu de tous les plaisirs de bouche. Au fil des ans, Laurent, sommelier, s’est constitué une cave exceptionnelle qu’il partage aujourd’hui avec joie. Dans ce repaire des amoureux du vin et du bien manger, on grignote un excellent jambon ibérique découpé à la demande tout en dégustant une multitude de breuvages. Le sol vitré permet d’admirer un véritable trésor sous la salle. Également à la carte, d’appétissantes propositions de plats de saison cuisinés par le chef. Le paradis du goût et de l’exigence.
On l’aperçoit de loin, la voile du Barco Vino. Cette péniche colorée, amarrée le long des berges pavées, invite au voyage. Dans la cale, une cave bien remplie, un bar accueillant et plusieurs salons chaleureux. Sur le pont, véritable terrasse flottante, un panorama à 360 degrés. Le regard se perd sur le centre historique, le château, la cathédrale, la promenade du bout du monde… Mathilde et Wolfgang proposent une sélection de vins locaux, une centaine de références de vins bios, biodynamiques ou natures français. Avec aussi une sélection internationale. À la poupe, dans le poste de pilotage, un dj prend les commandes de la playlist et distille des airs sucrés. Barco Vino, c’est une traversée de saveurs accompagnée par des professionnels passionnés. Planches apéritives, spécialités de Bao, mention spéciale pour l’assiette de poulpe. Y voir le coucher de soleil sur la Maine est un régal. On flotte !
C’est une épicerie et mille autres choses encore.
Dans cette cave à manger, on a testé les escargots, le boudin noir, les magic planches apéritives, les terrines et autres gressins. Sans oublier leurs huîtres délicieuses.
Une jolie cabane en dur, une terrasse extérieure, de nombreux transats, les pieds dans l’eau, de grandes tables de brasserie. Partout, des parasols. On hésite un peu, et on choisit le meilleur spot, face au soleil couchant. On lève les yeux, un vol d’oiseaux migrateurs. On lance la saison du rosé piscine autour d’une belle assiette d’huîtres charnues. On est quatre, on jette notre dévolu sur un burger végétarien, un tajine de poulet aux fruits secs, un sandre au beurre blanc et un tartare de bœuf. Le grand air nous ouvre l’appétit ! Les pâtes conchiglioni san Pietro (jambon de pays, tomates, persil ail, parmesan) sont à tomber. On a même pris des desserts. Enchantés, on s’est dit qu’on reviendrait bientôt pour danser.
Ouverture : fin avril à fin septembre.
Une guinguette située sur l’île Saint Aubin, entre les rivières de la Mayenne et de la Sarthe. L’aventure commence dès la traversée par le bac. Il faut tirez sur la chaîne pour le faire avancer. L’île Saint Aubin est un espace de verdure classé Natura 2000, qui abrite une faune et une flore variées et protégées. On en fait le tour à pied ou on emprunte les vélos de la ville mis à disposition. On s’installer sur les transats ou autour des grandes tables en bois. Le Port de l’Ile organise régulièrement des concerts acoustiques en plein air (chanson française, rock, blues, jazz, reggae…). Une maison en bois abrite le restaurant et la scène musicale. On y déjeune ou dîne autour de burgers, barbecues et salades, réalisés avec des produits frais et locaux. Planches de charcuterie ou fromages, tapas…
La guinguette située en bord de Maine nous accueille – du printemps à l’automne – avec une vue inédite sur le château d’Angers et le parc Balzac. On profite de sa grande terrasse en bois qui dispose de deux bars. Boissons fraîches, plats simples mais savoureux. Tout au long de la saison, spectacles, concerts, brocantes et même des séances de cinéma en plein air. Que vous soyez amateur de rock, jazz, chanson française ou musique du monde, vous trouverez votre bonheur dans cette programmation éclectique. Le Héron Carré est aussi un lieu engagé et solidaire qui soutient les acteurs locaux et les initiatives citoyennes. Travail avec des producteurs et des fournisseurs, circuits courts, produits bio et réduction des déchets.
En arrivant, nous avons eu l’impression de revenir dans le jardin clos de notre grand-mère. La jolie demeure vert d’eau, avec son bar au rez-de-chaussée, nous séduit. On emprunte les escaliers pour atteindre une terrasse qui surplombe la Loire. Magnifique. On revient sur nos pas jusqu’à la pelouse. On choisit un tonneau et des tabourets hauts pour dominer la place. On entend parler langues étrangères autour de nous. On a l’impression d’être en voyage. On décide pourtant de la jouer local et on commande la friture de poisson, sauce béarnaise. On mange tout, avec la tête et la queue ! C’est délicieux. Les acras de morues aussi. Pour digérer, on longe le bord du fleuve jusqu’à
la pointe de Bouchemaine. La balade est belle. Ça vaut le coup !
